autisme et “pseudo autisme virtuel” ou “pseudo autisme acquis”

Autisme (de naissance) : autisme des enfants (puis adultes) dont les parents se sont occupés quand ils étaient petits : dans ce cas les parents ne sont aucunement responsables de l’autisme de leurs enfants, à moins qu’on ne leur reproche d’avoir eu les mauvais gènes.

Il existe aussi des comportements autistiques acquis dans lesquels tombent les bébés ou petits enfants quand ils vivent dans une situation d’abandon émotionnel, par exemple quand tout le monde autour d’eux passe sa vie sur un écran (ou encore pire, quand on leur a donné un téléphone portable !!!). Car dans ce cas tout l’entourage de l’enfant est responsable : il faut s’occuper des enfants et interagir avec eux !!! Sinon, ça fait des catastrophes (voir la deuxième vidéo qui montre l’effet de 2 min de refus d’interaction… il ne reste plus qu’à imaginer les effets sur l’enfant – et son cerveau en formation – quand, perdu dans son téléphone, on a ce genre de négligence toute la journée). En même temps, c’est quand même très difficile de reprocher à des gens de donner des écrans à des bébés quand il est devenu quasiment impossible de vivre sans connection internet, quand même l’Académie des sciences ne dit pas encore clairement que ça fait des dégâts… mais la recherche avance… je mettrai bientôt une bibliographie à ce propos

Différences entre l’autisme qui est une condition intrinsèque à la personne et les comportements autistiques acquis, appelés parfois “autisme acquis” ou “autisme virtuel” et que je préfère appeler “pseudo-autisme” :

  • Les comportements acquis sont réversibles si on prive l’enfant d’écran et qu’on se met à s’occuper sérieusement de lui.
  • L’autisme est une particularité neurologique . Ce n’est pas une maladie. On n’en guérit pas. C’est souvent un handicap car le monde autour de nous n’est pas adapté et que les autistes sont minoritaires.  Pour les autistes non-verbaux, c’est encore pire, et pour ceux qui cumulent avec un retard mental, encore pire.

Les autistes dont on entend encore trop souvent qu’ils seraient « incapables de s’adapter », « insensibles » etc passent en fait leurs journées à s’adapter ou à tenter de le faire, que ce soit à l’environnement physique, aux demandes de leur entourage ou à interactions sociales parfois incompréhensibles

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Les autistes sont très souvent maltraités : par leur entourage, par la justice – cf l’affaire Rachel, qui est l’arbre qui cache la forêt – , par des erreurs de diagnostic conduisant à des traitements parfois très nuisibles et extrêmement désagréables / toxiques / dangereux (j’en parlerai dans un autre article).

On peut apprendre à vivre avec l’autisme, à diminuer les symptômes visibles par les autres, et qui semblent tellement les déranger … par exemple en apprenant à faire semblant de regarder les gens quand on leur parle … on peut apprendre à supporter le monde, par exemple en mettant des bouchons dans les oreilles si on est hypersensible à certains sons … on peut apprendre à reconnaître (plus ou moins vite et avec plus ou moins de réussite) les expressions corporelles des neurotypiques … notre autisme ne disparaît pas pour autant complètement.

Les neurotypiques pensent souvent que les autistes manquent d’empathie. Ceux qui pensent cela manifestent donc un comportement autistique (selon leurs critères) puisque qu’ils n’ont souvent jamais tenté de se mettre dans la peau d’un autiste avant d’affirmer des choses pareilles.

Ce n’est pas parce que ma sensibilité (extrême) ne se manifeste pas de la même manière de la tienne que je n’ai pas de sensibilité, ni que cela te donne le droit de me maltraiter !

Et après tout, pourquoi est-ce que ce serait « moins bien » d’être autiste que de ne pas l’être ???

 

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